Les activités reprennent sous conditions à la compagnie nationale de téléphone paralysée par une grève de 3 semaines

Submitted by HaitiAnalysis on 7 July, 2007 - 12:15

Port-au-Prince le 28 juin 2007 (AHP)- Les employés de la compagnie nationale de téléphone (Téléco) ont repris leurs acitités jeudi à la suite d'une grève de 3 semaines pour protester contre des décisions jugées arbitraires prises par le directeur général de l'institution, Michel Présumé, dont la révocation d'employés, dans le cadre de la privatisation prochaine de la Téléco.

Cette grève a pris de nouvelles dimensions à la suite du refus de dialogue qu'aurait opposé M. Présumé aux responsables du syndicat qui allaient reclamer son renvoi.

Les employés ont également endurci leur mouvement suite aux déclarations faites samedi par le président Preval suggérant que les employés qui partiront, pourraient recevoir 12 mois de salaires au moment de la privatisation de la Téléco.

Faisant savoir qu'ils n'étaient pas contre la privatisation, les grévistes ont jugé ces déclarations irresponsables, étant donné qu'un nombre important d'employés prêtent, onjt-ils dit, leur service à la Téléco depuis plusieurs dizaines d'années.

Ils ont plutôt réclamé des indemnités de 7 à 14 ans de salaires. Mais le syndicat a reclamé mecredi une trêve pour favoriser des negociations avec les responsables, à l'initiative de la commission Travaux publics et Communications du sénat.

Le président du syndicat, Jean Mabou, a annoncé une rencontre ce jeudi avec les membres de la commission présidéee par le séenateur Jean Hector Anacacis.

Des employés qui estimaient que la grève devait se poursuivre parallèlement aux négociations, ont obéi au mot d'ordre du syndicat.

Les différents service de la Téléco ont donc repris jeudi matin leurs activités paralysées par ce débrayage qui a fait perdre des centaines de millions de gourdes et privé les clients de services.

Mais les employés en ont imputé la responsablité au directeur général pour avoir refusé le dialogue. Ils ont égalememnt menacé de reprendre leur mouvement si les négociations n'aboutissaient pas et si les autorités refusaient de donner suite à leurs revendications.

Le sénateur Anacacis dit avoir de l'espoir. Il affirme que tout doit passer par le dialogue et la négociation.

Après la Minoterie et la Cimenterie d'Haïti déjà "modernisées" sous la première présidence de René Préval, ce dernier a annoncé la privatisation prochaine de l'Electricité d'Haiti (EDH), de l'Autorité portuaire nationale et des Télecommunications d'Haïti SA, 3 institutions qui seraient deficitaires.

Des employés de la Téléco ont dénoncé cette semaine un plan de sabotage des institutions publiques pour justifier leur cession à vil prix.

This website uses cookies, you can find out more and set your preferences here.
By continuing to use this website, you agree to our Privacy Policy and Terms & Conditions.